Accident vasculaire cérébral en entreprise : sensibiliser, prévenir et réagir

02 octobre 2025 | Prévention

Comme 150 000 personnes chaque année en France, Maxime a été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Ce commercial, âgé de 48 ans, a ressenti les symptômes de l’AVC sur son lieu de travail. La réaction de ses collègues a permis une prise en charge rapide, évitant ainsi des conséquences dramatiques. Son témoignage illustre la nécessité de sensibiliser aux maladies cardio-vasculaires, surtout dans un cadre professionnel. Explications.

« Mes collègues ont réagi très vite et ça m’a sauvé la vie »

Les symptômes d’un AVC pendant une réunion

Maxime est commercial dans une entreprise de fabrication d’équipements industriels, en Île-de-France. C’est au cours d’une réunion, un matin, qu’il s’est rendu compte que quelque chose n’allait pas. « J’ai ressenti un engourdissement sur le bras droit, comme une faiblesse. Dans un premier temps, je me suis dit que c’était de la fatigue. Et puis j’ai commencé à avoir des difficultés à m’exprimer, mes mots sont devenus confus et j’ai paniqué », se souvient-il.

Une intervention rapide de l’infirmière d’entreprise et des secours

Lorsqu’un accident vasculaire cérébral survient, c’est une véritable course contre la montre qui se joue. Il faut que les secours soient prévenus rapidement, afin que la victime d’un AVC soit prise en charge au plus vite. Cela a été le cas pour Maxime. « Nous avions participé à un atelier pendant lequel les symptômes des AVC avaient été rappelés. Et même si je ne réalisais pas ce qu’il se passait, mes collègues, eux, ont bien compris ! Ils m’ont aidé à rester calme et ont prévenu l’infirmière d’entreprise. » Celle-ci a contacté les secours tout de suite. Résultat : un transport immédiat à l’hôpital le plus proche. Plusieurs mois après son AVC, les séquelles sont minimes et il a pu reprendre son activité professionnelle.

« J’ai eu énormément de chance », reconnaît-il. « La situation aurait pu devenir dramatique, alors que là, mes collègues ont réagi très vite et ça m’a sauvé la vie. »

À noter : l’accident vasculaire cérébral est l’une des causes majeures de mortalité en France, avec 30 000 décès chaque année. Les AVC entraînent aussi des séquelles dans 60 % des cas : déficit moteur, troubles du langage, sensitifs ou encore visuels.

L’importance de la prévention et de la sensibilisation dans un cadre professionnel

Les entreprises ont un rôle à jouer pour protéger la santé de leurs salariés

Le témoignage de Maxime montre à quel point la sensibilisation aux risques cardio-vasculaires est essentielle, même pour des personnes jeunes et en bonne santé. Les entreprises peuvent aussi s’investir : dans un cadre professionnel, la vigilance et la réaction des collaborateurs fait parfois la différence pour éviter des séquelles majeures. Sans compter les mesures de prévention, qui contribuent à réduire les risques : améliorer les habitudes de vie, éviter le stress et diminuer la sédentarité.

Des actions pour accompagner les salariés

Ces démarches de prévention peuvent prendre plusieurs formes. Des professionnels de la santé en entreprise, comme PmSm, proposent notamment :

  • Des ateliers pour sensibiliser les salariés aux symptômes de l’AVC et aux risques liés aux maladies cardiovasculaires, ainsi qu’aux bonnes pratiques en cas d’urgence ;
  • Des actions pour limiter les facteurs de risques, en aidant vos salariés à réduire le tabagisme ou la consommation d’alcool, améliorer leur alimentation ou reprendre une activité physique ;
  • L’accès à des bilans de santé réguliers, pour dépister les risques cardio-vasculaires (atelier pOpmètre© par exemple), l’hypertension, le diabète ou le cholestérol.

Avec PSO, PmSm propose aussi la mise en place de mesures d’accompagnement des salariés dans le cadre d’un retour à l’emploi.

Mieux identifier les symptômes de l’AVC (Ministère du travail, de la santé, des solidarités et des familles)

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