Le burnout peut se comprendre comme le résultat de « l’écartèlement » entre ce que les gens sont et ce qu’ils doivent faire. Il représente une érosion des valeurs, de la dignité, de l’esprit et de la volonté. C’est une souffrance qui se renforce progressivement, entrainant le sujet dans une spirale descendante dont il est difficile de s’extraire.
Le terme « burnout » qualifie à l’origine une construction sociale et scientifique apparue dans les années 1970, pour décrire l’épuisement au travail de professionnels de l’aide et du soin. Conceptualisé pour la première fois par le psychiatre américain Freudenberger en 1975, il a fait l’objet de nombreux travaux, notamment ceux de la psychologue sociale Christina Maslach, qui ont donné lieu à plusieurs définitions, toutes convergentes sur au moins un point: le burnout se traduirait par un état d’épuisement professionnel (à la fois émotionnel, physique et psychique) ressenti face à des situations de travail « émotionnellement » exigeantes.
Si l’« épuisement » est un état caractéristique du burnout, ce syndrome s’avère en réalité plus complexe et peut être décrit au travers d’un processus comptant d’autres dimensions.
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