Catégories Santé en entreprise

Limiter la posture sédentaire : un enjeu pour la santé en entreprise !


En France, 3 personnes sur 4 travaillent dans le secteur tertiaire, et exercent un emploi où elles sont susceptibles de rester longtemps assises. Cette posture sédentaire a des effets sur la santé et elle entraîne des risques de troubles musculo-squelettiques. Quels autres risques sont liés à la posture sédentaire ? Quelles mesures de prévention peuvent être mises en place au sein de votre entreprise ? Explications.

 

Avec sa filiale PSO, PmSm aborde la santé de vos collaborateurs de manière globale, et prend en compte les risques psycho-sociaux et la qualité de vie au travail. Pour en savoir plus.

Mieux comprendre la posture sédentaire

 

La sédentarité est de plus en plus fréquente selon l’INRS, l’Institut national Santé et sécurité au travail, et sa durée cumulée augmente. Elle comprend, en plus du temps de travail, le temps consacré aux loisirs (télévision, jeux vidéo…) ou aux transports. Cela représente jusqu’à 9h46 par jour pour les personnes exerçant une activité professionnelle assise.

Trois éléments caractérisent une posture sédentaire :

– Il s’agit d’une position assise ou allongée ;

– Elle est associée à une très faible dépense énergétique, par exemple lorsque le travail est effectué devant un écran ;

– Elle est maintenue sans interruption pendant de longues périodes, avec une forte durée cumulée journalière.

Quels effets sur la santé des salariés ?

 

Ce n’est pas un hasard si l’INRS parle d’un « enjeu de santé au travail » ! La posture sédentaire est associée à des risques pour la santé des salariés, avec « une augmentation sensible du taux de mortalité chez les personnes les plus exposées ». Ces risques sont :

– les maladies cardiovasculaires ou le cancer ;

– le diabète de type 2 ou l’obésité principalement en raison de la trop faible dépense énergétique ;

– les troubles musculo-squelettiques (lombalgies notamment) et de la santé mentale.

Ces risques s’observent aussi pour les personnes qui pratiquent peu, ou pas d’activité physique. Mais les postures sédentaires sont bien à différencier de l’inactivité physique.

 

Des solutions pour limiter la posture sédentaire

 

La prévention des postures sédentaires nécessite un changement dans les conditions et l’organisation du travail. La priorité est d’identifier les possibles situations sédentaires et de les analyser. Elles peuvent aussi être intégrées au DUERP, le document unique d’évaluation des risques professionnels.

Une fois les risques identifiés, place aux mesures de prévention ! Celles-ci doivent permettre :

– d’alterner entre la position debout et la position assise ;

– de réduire le temps passé assis: par exemple en limitant un temps de réunion, ou en mettant en place des réunions actives (debout, en marchant…) ;

– d’encourager les salariés à se déplacer au maximum pour certaines tâches, en allant voir un autre collègue plutôt que de lui envoyer un message… ;

– d’aménager différemment les espaces de convivialité pour favoriser la posture debout, ou pour encourager aux échanges actifs;

– de mettre en place du mobilier adapté aux postures debout ou actives: tables hautes, ergocycles, siège-ballon…) ;

– de proposer des rencontres avec des professionnels de la santé en entreprise pour mieux comprendre les actions proposées et connaître les besoins et attentes de chacun.

Ces mesures de prévention doivent être compatibles avec les mesures de sécurité. L’accompagnement par des professionnels est essentiel. Avec sa filiale PSO, PMSm agit pour la santé et la sécurité au travail, mais aussi pour la qualité de vie au travail et la prévention des risques psycho-sociaux. Et cela concerne aussi bien les grandes entreprises que les TPE et les PME !