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Les jeunes et les accidents du travail : ce qu’il faut savoir pour mieux agir


Les travailleurs de moins de 25 ans sont plus souvent victimes d’accidents du travail : ils ont moins d’expérience et ne connaissent pas encore les outils et les dangers liés à leur activité. Des mesures de prévention adaptées peuvent limiter les risques pour les stagiaires, les apprentis, les élèves des lycées professionnels ou les jeunes embauchés. Comment mieux les protéger ? PmSm vous accompagne.

Assistance médicale d’urgence sur les sites industriels ou les chantiers, suivi de l’état de santé des jeunes travailleurs…  Spécialiste de la santé en entreprise, PmSm établit avec vous toutes les démarches de prévention pour la santé de vos salariés !

 

Jeunes et accidents du travail : pourquoi le risque est plus important ?

 

En France, l’indice moyen de fréquence des accidents du travail avoisine les 3% selon les chiffres de l’Assurance Maladie. Chez les travailleurs de moins de 25 ans pourtant, ce même indice bondit à 10 % : un jeune sur 10 est victime d’un accident du travail. Les secteurs du BTP, de la production et de l’industrie, de la maintenance et de la logistique sont particulièrement concernés par cette sur-accidentalité.

Il ne s’agit pas nécessairement d’insouciance, souvent associée à la jeunesse. Mais plutôt d’une vulnérabilité liée à une perception incomplète des risques et au manque d’expérience. Ainsi, une étude réalisée par l’INRS (Santé et sécurité au travail) montre que les jeunes formés en santé et sécurité au travail pendant leur scolarité ont deux fois moins d’accidents que les autres.

La faible expérience professionnelle et la méconnaissance de l’environnement de travail se traduisent de plusieurs manières :

– Le jeune travailleur découvre l’ensemble des nouvelles tâches à effectuer dans un temps parfois court ;

– Il n’identifie pas encore les sources de dangers et ne peut pas les anticiper correctement ;

– Il n’a pas encore les bons réflexes en cas de mauvaise surprise : les automatismes ne sont pas acquis et les différentes mesures de prévention non plus.

 

Quelles démarches de prévention pour mieux protéger les jeunes ?

 

Plusieurs démarches de prévention sont recommandées pour prévenir les risques professionnels et limiter les accidents du travail chez les jeunes embauchés, les stagiaires ou les apprentis. Elles peuvent être mises en place par un service d’assistance médicale en entreprise, comme PmSm. Pensez également au DUERP (Document unique d’évaluation des risques professionnels) : il peut être établi par PSO, spécialiste de la prévention des risques professionnels.

Prévention collective :

– Appliquer des mesures d’accueil et d’intégration dès leur arrivée au sein de l’entreprise : cela permet par exemple de rappeler la règlementation de l’entreprise et de s’assurer que le jeune travailleur dispose bien de salariés référents plus expérimentés pour l’encadrer ;

– Assurer des formations spécifiques sur la santé et la sécurité au travail, les risques professionnels (bruit, produits chimiques ou transport de charges par exemple).

Prévention individuelle :

– Fournir des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés aux tâches et veiller à ce qu’ils soient utilisés correctement ;

– Assurer un suivi individuel de leur état de santé en fonction des risques auxquels ils sont exposés (chimiques, biologiques, bruit, charges lourdes…).

Retenez aussi que la loi interdit certains travaux au moins de 18 ans (articles L. 4153- 8 et L. 4153-9 ; et D. 4153-15 du Code du travail). Cela comprend notamment les travaux qui exposent à des températures extrêmes, en hauteur sur des arbres, de démolition ou des opérations sous tensions.